La peinture espagnole

1/ Les révolutions du Greco au temps du Siècle d'Or.

La fin du XVème siècle a vu les Rois Catholiques unifier politiquement et religieusement la péninsule ibérique. Un même élan parcourt le siècle suivant, porté par la Contre-Réforme et la foi intransigeante du roi Philippe II. C'est l'époque des grands mystiques espagnols et du Greco, porte-parole à travers des lumières surnaturelles et une couleur fantasmée de ce renouveau spirituel. 

2/ Velasquez, chroniqueur génial du XVIIème siècle espagnol

Velasquez incarne un tout autre aspects de l'art espagnol : il est d'abord peintre de Cour, le portraitiste reconnu et recherché qui sait scruter au plus profond de ses modèles et affronter avec la même acuité sereine rois, bouffons et infantes.

3/ Séville, rivale de Madrid : Murillo, Zurbaran et les baroques

En plein XVIIème siècle, l'école sévillane est florissante et diverse. A sa tête, deux peintres, rivaux certes mais réunis cependant par le refus commun de toute concession au baroque. A l'inverse de ce que propose au même moment un Valdès-Leal, leur art est tout d'intériorité, grave, et plus épris de grâce que de grandiose.

4/ Du Siècle des Lumières à la modernité : le témoignage de Goya

Lorsque Goya se retrouve au coeur de l'effervescence des Lumières, il est l'illustrateur des "Fêtes Galantes"; lorsqu'il il devient peintre de Cour, il traque sans pitié les travers de la monarchie; enfin, quand l'Espagne s'enfonce dans les ténèbres de l'Inquisition puis de la guerre, Goya témoigne des violences et des dépravations dans une suite de "peintures noires" proches du cauchemar.

 Tarif du cycle: à partir de 900 € (en fonction du lieu de l'intervention)